Magnastie

Notes : Ce forum a été inspiré par deux lectures d'abord par la compagnie noire pour leur formule : "Le mal est une question de point de vue" et la saga de l'assassin royal qui m'a montré que l'on pouvait lié habilement magie et drogue et bien sûr de plusieurs autres lectures plus historiques, religieuses et géographiques que fantastiques.

Contexte : Il y a longtemps un Dieu voulu que des hommes soient chargés d'écarter les monstres qui sans son aide causeraient leur perte. Il donna à certains hommes des pouvoirs magiques et leur intima l'ordre de protéger ce monde des monstruosités qui ne cessaient de s'accroitre. Et jusqu'à aujourd'hui c'est ce qu'on fait les magiciens.

Mais une découverte de ces siècles derniers à bouleversé la tradition. une plante... Appelée magnase a divisé les habitants et surtout les magiciens de Tadil. Car une fois préparée et mélangée celle ci permet aux magiciens qui la consomme régulièrement de ne plus être un danger pour les habitants du royaume qu'ils côtoient. En effet à Tadil, chaque magicien attire les monstres à lui. Cet attrait découle semble t'il de la volonté de l'ancien dieu. Et tout le monde sait qu'un magicien devient de plus en plus dangereux alors qu'il affirme son pouvoir.

Longtemps, le peuple et le roi ont toléré les dangers qui étaient dans l'essence de chaque magicien. Mais à la suite de plusieurs incidents, et sous l'effet du commerce de magnase, les magiciens qui étaient devenus dangereux pour la cité et qui refusaient la consommation du narcotique se sont vus écartés des grandes villes du royaume. Certains d'entre eux l'ont accepté, d'autre non. Plus qu'une lutte entre tradition et modernité j'essaie d'offrir aux joueurs un combat qu'ils puissent défendre de plusieurs façons (violente, pacifiste, commerçante, religieuse, politique...).

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« J’essuie mon front où la sueur vient s’insinuer entre les larges rides et cicatrices, fosses béantes résultant d’une ancienne vie de guerre et de terreur. J’en renverse la moitié sur le lourd parquet de bois et mon esprit consume ce qu’il en reste avec appétit. Je m’excuse auprès du marchand balbutiant sous couvert d’excuse que mes doigts tremblent énormément lorsque j’en ressens trop fortement le besoin. Je verse aux chasseurs Cilajan le prix de ce narcotique et m’en retourne vers la cité. C’était encore trop cher pour seulement deux lampées mais je n’ose même plus imaginer ce que je deviendrais sans magnase. »

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